06-05-17
L’évolution passe par la dualité
La dualité sans cesse renouvelée, s’inscrit dans un cycle.
Elle émerge de l’équilibre atteint, elle est le pilier qui nous pousse à croître, à sortir de nos conditionnements, de nos habitudes et révèle l'inconnu.
Elle est une question qui s’impose, se pose, nous met en mouvement, et nous mène au conflit intérieur/ extérieur.
La dualité est opportunité d’évolution, elle impose un choix, et nous pousse à croître par enfantement.
Chaque choix (ou non choix qui en est un) est l’expression de nos priorités.
Afin de saisir l’opportunité d’évolution il est nécessaire d’identifier le motif de notre prise de décision, de clarifier notre intention afin d’avancer sur le chemin, porteur d’un choix de conscience, et non d’un choix de peur, ou de confort.
Un choix de conscience est l’expression d’un progrès de groupe, vers un peu plus de fraternité, de bien commun, il implique de se décentrer de nos intérêts personnels, afin de choisir l’intérêt de l’ensemble.
Toute dualité met éternellement en rapport nos intérêts personnels avec l’ intérêt du groupe auquel nous appartenons.
Que ce soit le groupe de la famille, le groupe de travail, de la nation, de l’humanité, le groupe des terriens, nous appartenons tous et toutes à une multitude de groupes, chacun étant une cellule du plus grand ensemble.
Chaque choix que nous faisons au sein de petits groupes a ses répercussions sur l’ensemble.
La question fondamentale que pose la dualité est : le bien de la partie ou le bien du tout ?
Les choix que nous posons dans le monde, au quotidien, sont l’expression de notre priorité, le progrès de l’individualisme, ou le progrès de l’ensemble.
Choisir le bien de la partie exclue nécessairement le bien du groupe, il peut avoir des répercussions immédiates de soulagement, de confort, de bien être, cependant le personnel ne prenant pas en compte le tout, il s’agit de l’expression d’une vision étroite se coupant de l’ensemble des points de vue, qui tôt ou tard confronte au même conflit, afin d’apprendre à progresser vers l’identification à l’unité.
Favoriser le bien du groupe dans nos décisions, inclue le bien de la partie à plus ou moins long terme, en cela il demande de se détacher des attentes de résultats, de se débarrasser de nos habitudes de pensées, de nos habitudes de fonctionnement réactionnels face aux événements.
Un même choix apparent peut fondamentalement être différent selon la motivation qui l’habite.
Le choix des autres quand il est source de conflit, est opportunité d’inclusivité, veillons à être en adéquation entre nos choix de conscience et leur déclinaison au cœur de nos relations ordinaires.
Aussi lorsque nous sommes conviés intérieurement à progresser en fraternité, discernons nos motivations profondes afin de ne pas se laisser embarquer par les vagues de l’émotionnel, qui n’a qu’un but son bien personnel.
Une dualité est l’opportunité d’une mise à nue intérieure, d’une introspection, afin d’enfanter le meilleur… pour l’heure.
