27-10-16
Quelle idée pour quel projet ?
Pour qu’il y ait création il y’a nécessairement le rapport entre un tout accompli et sa manifestation non incarnée.
Une idée naît à partir du souvenir d’un état d’unité accompli intérieurement, que l’on cherche consciemment ou inconsciemment à projeter dans le monde manifesté.
Nous véhiculons chacun une idée spécifique de l’unité, produisant au sein de notre environnement des émanations, des sensations, qui racontent la réalité intérieurement vécue de l’unité la plus grande qu’il nous ait été offerte d’expérimenter par nos sens. Si l’unité la plus grande réalisée est celle de notre individualité séparée, nous véhiculons l’idée de la séparativité, et créons un monde à l’image de cette plus petite unité : « moi et les autres qui ne sont pas moi » pendant que demeure en sommeil dans la conscience l’unité de toutes les vies.
De cette réalité non éveillée, le manque d’être se manifeste au travers de la recherche du bien-être, par l’acquis.
L’idée d’être séparés, nous conduit à créer des projets conforment à cette idée.
Projet pour avoir plus de tranquillité, de confort, d’argent, d’amis, de reconnaissance, de connaissances, d’énergies, d’amour…
Ignorant la réalité de la « conscience une » se mouvant inexorablement en tout comme en tous, de façon progressive dans un but précis d’évolution, nous imaginons un plan qui pourrait subvenir à nos besoins personnels, ceci en vain, car il est toujours un manque à combler tant que l’éternelle unité n’est pas fixement ancrée dans notre mental humain.
Seuls nos sens, explorant l’Amour Unité , nous conduisent à vivre de nouvelles amplitudes de cette réalité, et nous portent à être autant la vie, que le véhicule. Ce qui a pour conséquence le déploiement en soi de l’amour de la globalité et de cet amour découle la quête de servir l’humanité en participant à la construction de lignes de pensées servant la progression de la conscience, tout en la libérant de formes pensées qui alimentent conflits et souffrances.
Ce n’est pas la durée de l’expérience de l’unité qui importe, c’est l’impression indélébile dans le mental qui est essentielle, une fraction de seconde suffit à transformer un homme touché par l’unique vie au centre de toutes les vies, mais cela peut prendre, plusieurs années, plusieurs vies avant qu’il ne soit en mesure de renouveler consciemment l’expérience, et encore autant avant qu’il ne se mette au service de l’unité dans son quotidien.
Il n’est dans le monde rien qui nous procure de l’Amour, seul l’Amour dont nous sommes porteur s’expanse au contact de l’Amour. C’est une recherche perdue que de vouer notre temps, notre énergie à retrouver l’unité par l'avoir.
Seule l’exploration de l’unité en l’expérimentant nous sauve du gouffre du matérialisme, et du manque d’être.
Soyons tendu vers l’unique au centre de toutes vies afin de distinguer de plus en plus clairement ce que nous ne sommes pas, de ce que nous sommes, que la réalité domine nos pensées, et la vérité dirige nos vies.