04-07-16
Le mal prend sa source dans le bien
C’est au nom du bien que chacun d’entre nous pense et agit. (que ce bien soit un bien pour soi, pour d’autres, ou d’ensemble).
N’ayant pas tous ni la même perception du bien, ni la même motivation, nos relations se trouvent riches de multiples aspects cependant souvent focalisés sur un point de vue particulier, nous nous retrouvons attachés à un aspect du bien et séparés des autres.
Ainsi notre point de vue particulier du bien nous pousse à agir, à penser, à réagir au « bien » de l’autre que nous avons ou n’avons pas su percevoir.
Dans cette perception ou non perception du bien, se jouent nos interactions, selon ce que nous considérons être bien ou mal.
Prenons un exemple :
La volonté d’aider dans une situation identifiée souffrante.
Observons que lorsqu’il s’agit d’aider personnellement une personne, deux, ou trois, l’on peut penser y parvenir selon notre interprétation du bien.
Cependant si nous élargissons notre vision de la souffrance au monde et la réalisons globale, quelle est notre attitude ?
Sommes-nous portés par un puissant désir d’aider l’ensemble, sommes-nous submergés par une vague d’impuissance nous conduisant à crouler sous le poids d’un problème mondial , choisissons nous l’isolement voir l’indifférence ?
Quelle que soit la réponse l’on peut noter la séparation intérieur/extérieur dû à une vision focalisée sur le problème à traiter, et ainsi à travers soi créer et amplifier la souffrance. Malgré une intention de départ porteuse de bien c’est un mal qui s’empare de nous.
Dans chacune de nos relations il est nécessaire de distinguer quelle est la part en soi à laquelle nous nous soumettons, est-ce notre part émotionnelle qui perçoit le monde en terme de distance, de temps, de séparation ou notre part globale qui vit l’éternel présent, l’unité, la compassion par la connaissance du dessein et du chemin de la conscience ?
Un problème (même perçu de façon particulière) est toujours d’ordre global et ne peut être traité que par une vue d’ensemble, et des idées évolutives.
Nous cherchons souvent à apporter des solutions formelles à des problèmes abstraits.
Les problèmes que nous observons sur le terrain prennent leur source dans l’abstrait, il s’agit donc de créer dans l’abstrait, afin de devenir porteur de solutions globales au cœur de nos relations locales, avec comme outil la métamorphose et le sens du temps.
Une idée de bien s’impose comme changement qu’en advenant librement à travers ceux qui la rejoignent les poussant au changement et ainsi à la manifestation d’idées nouvelles.
Reconnaissons la soif ou l’eau du bien, à travers nos relations, afin d’être responsables d’une vision d’Ensemble colorée de notre perception évolutive tant dans nos invocations que dans nos évocations.
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Un regard global réalise en temps et en heure le jaillissement de la lumière à travers la conscience.